Jon Banks (Jude Law), psychiatre, reçoit en consultation Emily (Rooney Mara), venue le consulter pour dépression. En bon médecin, il lui prescrit un nouveau médicament dont les effets secondaires vont s'avérer dévastateurs pour la réputation du médecin...
Un bon casting
Steven Soderbergh signe un film riche en rebondissements. Servi par un scénario brillant et tordu, Effets Secondaires captive le spectateur pendant près de deux heures. Chaque scène a son importance, et le cinéphile, pris dans cet engrenage, se laisse balader jusqu'à un dénouement inatendu.
On suit la quête du médecin pour sauvegarder sa réputation - terriblement d'actualité en France avec le funeste suicide du médecin de Koh Lanta. Jude Law n'a rien perdu de son talent et donne la réplique à une Rooney Mara ( vue dans Millenium) qui confirme film après film son talent. Enfin, Catherine Zeta-Jones excelle dans le rôle ambigu de l'ancienne psy d'Emily. Déception, en revanche, pour Channing Tatum, peu présent et à contre-emploi. A sa décharge, son personnage est bâclé et manque de profondeur.
On suit la quête du médecin pour sauvegarder sa réputation - terriblement d'actualité en France avec le funeste suicide du médecin de Koh Lanta. Jude Law n'a rien perdu de son talent et donne la réplique à une Rooney Mara ( vue dans Millenium) qui confirme film après film son talent. Enfin, Catherine Zeta-Jones excelle dans le rôle ambigu de l'ancienne psy d'Emily. Déception, en revanche, pour Channing Tatum, peu présent et à contre-emploi. A sa décharge, son personnage est bâclé et manque de profondeur.
Le film de trop ?
La première partie du film présente les personnages. Il n'évite pas l'écueil habituellement rencontré par les incipits : le tout manque de rythme et se perd en longueurs. A l'issue d'un flashback dont l'utilité reste à démontrer, on retrouve le présent sous le point de vue d'Emily. Pesant, éprouvant, le spectacteur endure avec Emily le poids d'une thérapie inutile et meurtrière.
Malheureusement, Soderbergh manque d'intelligence et sombre dans la critique facile de l'industrie pharmaceutique.
Finalement, Effets Secondaires est l'histoire d'une société qui s'interdit le malheur, prête à tout pour trouver le bonheur. Critique acerbe mais superficielle de l'hypermédication en vigueur dans nos sociétés, cet avant-dernier film de Soderbergh ne se dépeint pas d'une impression de film de trop.
Malheureusement, Soderbergh manque d'intelligence et sombre dans la critique facile de l'industrie pharmaceutique.
Finalement, Effets Secondaires est l'histoire d'une société qui s'interdit le malheur, prête à tout pour trouver le bonheur. Critique acerbe mais superficielle de l'hypermédication en vigueur dans nos sociétés, cet avant-dernier film de Soderbergh ne se dépeint pas d'une impression de film de trop.